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L’étude d’un Kata est toujours une expérience enrichissante pour un judoka puisqu’elle permet non seulement de postuler à l’accession du grade supérieur (lorsqu’on est ceinture noire) mais également de comprendre de façon plus approfondie la philosophie du judo.

Le KOSHIKI NO KATA, kata antique qui se pratiquait en Armures, fait partie intégrante du programme pour le 6ème DAN, est composé d’une première partie de 14 techniques (Omote) et d’une seconde de 7 mouvements plus rapides (Ura).

« C'est à l'origine un kata constitué pour le combat en armure des soldats. Il est donc bien évident que les déplacements, les esquives, le résultat des techniques sont différents d'un autre kata parce qu'il est pratiqué par des hommes vêtus d'armures. Malgré cet aspect, au premier abord quelque peu archaïque, il est d'un grand intérêt en Judo car il démontre les principes logiques du combat. » Jigoro KANO

Son apprentissage est long et difficile, et peu de judokas le maitrisent à la perfection.

C’est ainsi que de nombreux judokas, y compris des hauts gradés puisque trois 6ème DAN, six 5ème DAN, et d’autres ceintures noires 4ème, 3ème et 2ème DAN, étaient réunis le 1er novembre 2013 sur le tatami du Club des Jeunes de LONGUENESSE sous la houlette de Patrick BIGOT (6ème DAN FFJDA et KODOKAN) afin d’étudier dans le détail les 21 techniques qui composent le KOSHIKI NO KATA.

Ce stage a permis à quatre postulants de la région au grade du 6ème DAN, parmi lesquels Bernard PEIGNE (Professeur diplômé du Club accueillant et Arbitre Inter Régional) et Jean Louis PRESLIER (Professeur du Club d’Etaples et Arbitre Continental), de parfaire leur apprentissage avant le passage à l’Institut National de Judo à PARIS le 16 novembre 2013.